En 2021, le plus grand réseau social au monde a été la cible d'un blackout gigantesque. Un virus ultra puissant a occasionné la plus grande catastrophe virtuelle de l'histoire de l'humanité.

Le 09 janvier, à 08h45, 1 milliard 700 millions de comptes Facebook ont été littéralement et définitivement effacés de la plateforme la plus célèbre du web.

A l'époque, l'évènement a été vécu comme un véritable tsunami et a entrainé des conséquences humaines désastreuses à travers la planète.

En 2023, le journal international NewsShade a été créé pour enquêter et publier les résultats d'investigations sur les grands mystères sociaux et culturels mondiaux ayant défrayés la chronique. Dans ce futur proche, Chris Plinach est l'un des journalistes d'investigations de ce journal. Après plusieurs mois d'enquête, le 16 avril 2025, il créé le buzz en organisant l'interview exclusive de Mark Zuckerberg, alors sous la coupe du programme de protection des témoins du FBI et vivant sous une nouvelle identité depuis des années.  

Voici l'intégralité de cet entretien.

Les initiales NS et MZ correspondent dans l'ordre à NewsShade et Mark Zuckerberg.

NS : Mark bonjour. Tout d'abord merci d'avoir accepté cet entretien, sachant les risques que vous prenez et les circonstances dans lesquelles vous et votre famille vivez depuis 3 ans. Nous nous sommes évidemment engagés à ne pas divulguer les informations concernant votre localisation et votre nouvelle identité.

MZ : Bonjour. J'ai pris la décision de répondre à vos questions et de m'exprimer pour pouvoir enfin, après toutes ces années de « cavale » espérer donner des réponses claires à ceux et celles qui souhaitent comprendre ma situation.

NS : Si vous me le permettez je vais rappeler les faits. Vous avez créé en 2004 le réseau social Facebook. En 1 an il comptait 1 million de membres. Depuis son ouverture au public en 2006 jusqu'à son arrêt définitif en décembre 2021, il a rassemblé plus de 2,5 milliards d'individus sur la planète avec un chiffre d'affaire culminant pour l'année 2018, la plus importante, à 11 milliards de dollars. C'est colossal. Vous avez inexorablement modifié le comportement et la vie des internautes en fédérant le tiers de la population mondiale. Je passe les détails concernant toutes les applications dérivées, les partages culturels, les créations d'emplois, d'entreprises, rattachés de près ou de loin à votre enseigne bleue et blanche.

MZ : En effet, avec le recul ça donne le vertige, cela aurait pu rester un grand rêve personnel sans la fin que nous connaissons.

NS : Effectivement, l'avenir de Facebook semblait plus que prometteur jusqu'à la date fatidique du 09 janvier 2021, jour du Blackout. A 08h45, alors que tout semblait normal, en quelques secondes 1 701 659 265 comptes Facebook ont été désintégrés, toutes données perdues. Les chiffres sont ceux communiqués après le grand recensement de décembre 2021, organisé par les gouvernements américain, chinois et russe, par le parlement européen et par de nombreux organismes créés pour l'occasion à travers le monde, sur tous les continents.

MZ : Je ne me souviens pas des chiffres exacts, mais c'était un peu plus de 1 milliard 700 millions oui...

NS : Outre ces chiffres impressionnants, s'en sont suivies des conséquences désastreuses, dont, sans aucun doute la plus terrifiante, la conséquence humaine. J'ai le rapport officiel de l'OMS publié en avril 2022, il comporte 185 pages, j'ai synthétisé les points les plus représentatifs : il a été constaté, en rapport direct avec le blackout, 94563 suicides, dont plus de 60 % de personnes de moins de 25 ans, plus de 3,5 millions de personnes ayant déclenché une dépression, près de 169000 cas d'internements psychiatriques, plus de 230000 personnes ont perdu leur emploi. Le rapport fait même état de cause à effet dans plus de 600000 divorces dans le monde. On a constaté que le nombre de consultations mondiales pour des états de déprime, dans les 15 jours ayant suivi le blackout, a augmenté de 1200 %, rapportant un taux de dépenses de santé, pour le mois de janvier 2021, équivalent à celui de l'année entière précédente. Avec le recul, Mark Zuckerberg, quelle vision gardez-vous de ce 09 janvier 2021 et des semaines et des mois qui ont suivis ?

MZ : Si vous le permettez, laissez-moi reprendre mon souffle (pause silencieuse de quelques secondes) Même après ces 4 années passées, ça reste pour moi un véritable drame personnel. C'est une catastrophe humanitaire sans précédent. Lorsque j'ai créé les premières ébauches de Facebook, il y a plus de 20 ans, si j'avais eu ne serait-ce qu'un semblant de doute quant à ce qui allait se dérouler 17 ans plus tard, j'aurais tout passé au broyeur. Depuis le jour du blackout, j'ai pleuré un nombre incalculable de fois. A chaque réplique du séisme, qu'elle soit diffusée dans la presse, ou que je l'apprenne par le biais de mes avocats de l'époque, à chaque fois, c'est comme si l'on me plantait un couteau dans le coeur. Tous ces gens aux vies détruites, toute cette souffrance à cause d'un manque virtuel du à la disparition de leur compte personnel, c'est monstrueux. Quand on regarde ça aujourd'hui avec justement le recul des années, alors que désormais la plupart des réseaux sociaux, hormis Tweeter, ont disparu et qu'on arrive à vivre normalement sans eux, on se demande si – et là je parle évidemment de Facebook – tout cela était bien utile. Avons-nous eu tort de rendre les gens esclaves d'une telle addiction virtuelle ? En avions-nous seulement la maitrise ? Ce sont des questions que je me pose tous les matins, et quelles que soient les réponses que je puisse donner aujourd'hui, elles ne répareront jamais les dégâts causés.

NS : Je rappelle à nos lecteurs, qu'après l'enquête officielle gouvernementale qui a duré 2 ans, vous avez été clairement innocenté et jugé irresponsable de ce fléau, étant donné qu'il a été prouvé que le blackout a été causé par l'injection d'un virus dans le système. Vu que l'on a jamais retrouvé le ou les coupables de ce que l'on a pas hésité à qualifier de crime contre l'humanité, bien que des soupçons d'un acte interne ont toujours constitué la piste la plus sérieuse, comment ressentez-vous cette absence de véritable justice à l'égard des victimes ?

MZ : Je le vis avec un grand désarroi. Comme vous le savez, j'ai depuis investi la quasi totalité de ma fortune au dédommagement des victimes, de leurs familles. J'ai créé et financé le Bureau de l'After Blackout, le B.A.B qui se charge depuis des années du recensement et de la couverture financière des besoins dans le monde, concernant les retombées humaines et économiques de la catastrophe. Le B.A.B a financé la plupart des milliers de centres de soins à travers le monde dédiés aux personnes touchées physiquement et psychologiquement par le blackout. Bien que ce bureau regroupe plus de 140000 personnes pour la totalité de ses filiales, je sais que rien ne pourra jamais remplacer les pertes humaines et économiques engendrées par l'attaque qu'a subi Facebook. Ce qui se voulait être un lien social entre les hommes est devenu une cause de leur souffrance. Pour moi c'est un déchirement.

NS : Je ne reviendrai pas sur les éléments de l'enquête en rapport avec le ou les auteurs du blackout, vu que les investigations n'ont jamais cessées les concernant, mais je voudrais que l'on aborde le sujet des groupuscules qui se sont constitués depuis et notamment de ceux qui oeuvrent directement contre votre personne. C'est d'ailleurs pour cela que vous vivez sous une nouvelle identité depuis 3 ans et que vous changez de résidence continuellement. Sans rentrer dans les détails, vous bénéficiez du programme de protection des témoins géré par le FBI c'est bien ça ? 

MZ : Oui. Mais je préfère que cet aspect de ma vie privée ne soit pas abordé ici. Il est vrai que durant les mois qui ont suivi le blackout et plus particulièrement à partir du moment où nous avons décidé de fermer définitivement Facebook en décembre 2021, j'ai reçu de nombreuses menaces, des groupes d' « ultras » se sont constitués et j'ai subit deux tentatives d'assassinat en mars et en juin 2022. A partir de ce moment là, pour protégé ma famille et moi-même, nous avons demandé à bénéficier du programme de protection. Je suis obligé de me confronter à de lourds protocoles qui rendent mon existence et celle de ma famille très difficiles. Mais tant que les menaces sont réelles et que ces groupes agissent toujours dans l'ombre, nous devons nous y plier. 

NS : Que vous reprochent ces groupes véritablement ?

MZ : Ils souhaitent la réactivation du réseau. Ce sont des ultras qui ne vivaient que par Facebook, ils ont fait de leur vie, une vie uniquement virtuelle consacrée à ce réseau, tout de leur vie n'était devenu que virtualité et irréalité. L'arrêt définitif de décembre 2021 a fait exploser leur colère. Imaginez que du jour au lendemain, on vous prive de votre maison, de votre voiture, de vos amis ! Eux le ressentent ainsi. Ils ont même créé un réseau underground pour recréer une communauté entre eux, bien que le procédé soit illégal aujourd'hui.

NS : Effectivement, aujourd'hui ne subsiste que Twitter, le seul réseau ayant une existence légitime. C'est une version modifiée de la version initiale, plus protégée et gérée depuis 2022 par les gouvernements de chaque pays où il est implanté. Croyez-vous que cette solution ait été la bonne ?

MZ : Il fallait bien se protéger d'une nouvelle attaque. Je trouve que ce n'est pas une mauvaise décision. Le fait que les gouvernements contrôlent maintenant tous les comptes de l'unique réseau social virtuel au monde est un gage de sécurité – encore faut-il l'espérer – pour l'humanité. Nous aurions peut-être du commencer par cela.

NS : Je rappelle que Twitter regroupait, au dernier recensement de décembre 2024, plus de 4 milliards de membres dans le monde. Chaque membre sait, en acceptant les conditions d'utilisations à l'inscription, que toutes les données figurant dans son ordinateur et dans le réseau interne des médias connectés à son domicile, son véhicule et son téléphone portable, sont analysées et stockées par le ministère des activités virtuelles de son pays.

Mark Zuckerberg, aujourd'hui, vous avez 40 ans passés, si ce n'est pas trop indiscret, quelle est votre activité dans cette vie anonyme ?

MZ : Je m'occupe d'oeuvres caritatives, je produis également des artistes musiciens et des longs métrages cinématographiques, par le biais de sociétés, mais ça, personne n'en connaitra jamais les détails comme vous pouvez le comprendre.

NS : Merci d'avoir bien voulu répondre à nos questions, bonne continuation et surtout bon courage.

MZ : Merci à vous

Cet entretien a été réalisé dans un lieu non déterminé, sous l'enregistrement video du bureau fédéral d'investigations et sous la garde armée du groupe de protection personnel de monsieur Zuckerberg, lequel portait un gilet pare-balle. Il est introductif à un ensemble d'articles à venir de notre rédaction au sujet du Blackout de 2021.

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(Cette publication est une fiction journalistique, les faits décrits ne sont pas réels)